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Y'en a vraiment qui débloguent...

Journal de bord d'un navigateur du web. Commentaires sur l'actualité, la société, la politique, les femmes, le sexe, l'âge, la vie...

"On ne sait rien des motivations de l'agresseur…"

Il y a une sorte de pandémie chez les intellectuels qui leur a fait perdre le goût de la raison. Dès qu'un islamiste dégoupille, ils ne trouvent rien d'autre à dire que : "on ne sait rien des motivations de l'agresseur…". Ce mobile en trompe-l'œil ne bénéficie évidemment qu'aux adeptes du Coran. Les ennemis privilégiés des professionnels de l'excuse n'ont pas le droit au doute : les capitalistes (ils sucent le sang des travailleurs), les juifs par extension (tous les juifs sont des capitalistes), les flics (tous les flics sont des assassins)...

Leur perplexité se renouvelle à chaque attentat. Par exemple, le New York Times "ne sait rien des motivations de l'agresseur" de Salman Rushdie à Chautauqua. Le journal a sans doute cru qu'il s'agissait de la version américaine de Top Chef et qu'un différend culinaire s'y était réglé au couteau… Mais non les mecs, c'était une conférence sur la liberté artistique où devait intervenir l'auteur des Versets sataniques, condamné à mort en 1989 par une fatwa de l'ayatollah Khomeini, le barbu que la France avait accueilli en 1978 en espérant s'attirer les bonnes grâces des islamistes avec le succès que l'on sait. À croire que l'ambassade d'Iran a un bureau dans les locaux du New York Times… Finalement la version officielle, après mûre réflexion, c'est : "Les Iraniens n'y sont pour rien ! Cet homme a agi de sa propre initiative… mais Salman Rushdie l'a bien mérité"

En général, les assassins à courbettes bénéficient, par défaut, d'une suspicion de dérèglement psychiatrique (comme le climat). On les qualifiait d'ailleurs, quand l'admiration pouvait encore prendre des accents lyriques sans qu'on soit suspecté d'apologie, de "fous de Dieu". Mais folie et religion ne sont-elles pas les deux facettes de la même médaille ? Donc quand on parle de fou ou de fanatique, on parle de la même chose. Et là n'est pas le problème. 

Non, les fous servent de fantassins aux théocraties islamistes (pléonasme). On met toujours les crétins en première ligne. Ils se sentent reconnus et ils ne coûtent rien.

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