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Y'en a vraiment qui débloguent...

Journal de bord d'un navigateur du web. Commentaires sur l'actualité, la société, la politique, les femmes, le sexe, l'âge, la vie...

Anne veut nous faire rouler à gauche

Je crois qu'elle ne voulait pas y aller… je parle d'Anne… Hidalgo… la maire de Paris, l'étoile déclinante du PS (mais qui voudrait être l'étoile montante d'un parti déclinant ? autant remonter un escalator à contre-courant ou le pont du Titanic avant qu'il ne sombre). Mais c'était ça ou on lui supprimait la réduction de 30% sur sa cotisation annuelle… Ce n'est pas rien… à Paris la vie est chère (quand j'ai voulu moi-même adhérer au PS, le type chargé des inscriptions m'a regardé de la tête aux pieds et vice-versa plusieurs fois, puis il a lâché dédaigneusement : "Je vous conseillerais, dans votre intérêt, de vous adresser à un parti plus dans vos moyens… pourquoi pas celui de Zemmour, par exemple ! Je sais que leurs cotisations commencent à 30 euros et qu'on peut négocier"... On m'avait effectivement dit que le PS n'était pas très populaire… j'avais compris, je ne sais pas pourquoi, qu'il avait peu de succès auprès des électeurs… en fait mon interlocuteur voulait dire qu'il s'adresse principalement aux CSP+... voilà ce qui explique mon parcours et relativise la sincérité de mon engagement… j'en appelle à l'indulgence de ceux qui ont effectué le parcours inverse grâce à une augmentation substantielle de leurs revenus).

D'ailleurs, j'ai lu un truc sur Thierry Le Luron qui pourrait expliquer sa feinte indécision quant à la nécessité d'une primaire à gauche : "Il avait un côté autodestructeur comme parfois chez les gens qui sont tout d’un coup touchés par la gloire, dont ils savent intimement qu’elle est excessive." Anne Hidalgo, comme chacun ne sait pas, a été très tôt touchée par la gloire… en Espagne, quand elle dansait le flamenco. Je ne voudrais pas dire de connerie mais il me semble bien que c'est Julio Iglesias qui l'a découverte (un peu comme René avec Céline Dion) et qui lui a dit : "Viens à Paris. Je ferai de toi une star." (je n'ai pas imité l'accent espagnol car Julio, dans l'intimité, parle le français comme vous et moi… enfin plutôt vous, car j'ai encore un peu d'amour-propre… et quand j'y réfléchis, il est plus probable qu'il lui ait parlé en espagnol).

Elle y est allée à dos d'âne puisque c'est le seul moyen de locomotion qu'elle connaissait dans son Andalousie natale, les chevaux étant réservés aux hidalgos… non, non, ce nom ne désigne pas les autres membres de sa famille mais la petite noblesse espagnole, en général… je sais, vous allez me dire que, pour une roturière, choisir un nom de famille qui évoque la noblesse dénote un certain goût pour l'imposture… je vous laisse la responsabilité de cette analyse… Je peux, moi aussi, me livrer au même genre d'associations arbitraires mais dans le sens inverse : si elle a voulu se prénommer Anne, n'est-ce pas tout simplement la preuve qu'elle revendique sa roture ? Anne // âne (vous n'êtes pas les seuls à avoir lu Lacan). Ce qui est sûr, c'est que cette proximité avec les bêtes et la nature explique son peu de goût pour l'auto, aujourd'hui, et son choix d'habiter non loin du jardin des Plantes… peut-être, aussi, a-t-elle pris au pied de la lettre le sobriquet dont on affublait, à l'époque, certains responsables socialistes : "dinosaures"... et qu'elle pensait pouvoir les rencontrer plus facilement en se rapprochant du Muséum d'Histoire naturelle. 

Vous vous doutez bien que son arrivée dans la capitale a fait sensation. Elle a failli ne pas connaître la belle carrière que l'on sait à cause d'un forain, un certain Marcel Campion, qui voulait qu'elle promène les enfants sur son âne dans le jardin des tuileries. Ce qui l'a finalement dissuadée de répondre à ses avances, c'est que ce gros type aux allures de cow-boy contrarié ne lui inspirait pas confiance et, surtout, payait très mal (je crois que c'est de là que date l'animosité entre ces deux bêtes de Seine). 

Quand elle frappa à la porte d'Iglesias, celui-ci lui ouvrit nu, une serviette nouée autour du pelvis (non, ne me demandez pas de faire un mauvais calembour… surtout au détriment d'un chanteur de cet acabit… mais bon, si vous y tenez vraiment…). "Presse-les !" dit une voix non binaire qui venait de l'intérieur. Julio parut gêné puis il prit le parti d'en rire (comme vous, je suppose… moi, j'ai honte de m'être associé à ce mauvais procédé… mais bon, le lecteur est roi...). "Je suis en train de préparer le petit déjeuner et j'avais demandé à Bertrand comment il voulait ses oranges…" C'est ainsi qu'elle fit la connaissance du maire de Paris, Bertrand Delanoë. Et là, tout s'accéléra, car l'édile se prit pour elle d'une affection genderfluid tant elle lui rappelait Dalida… ce qui me permet de renouer avec le thème que j'avais principalement en tête en commençant et dont je me suis écarté, au péril d'effectuer une sortie de route qui risquait de me valoir la réprobation publique… ce thème qui nous fédère autour des valeurs fondamentales de notre belle République, je veux parler, bien sûr, de la politique… car...

Je crois qu'elle ne voulait pas non plus être maire… mais ceci est une autre histoire. 

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