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Y'en a vraiment qui débloguent...

Journal de bord d'un navigateur du web. Commentaires sur l'actualité, la société, la politique, les femmes, le sexe, l'âge, la vie...

Ne tirez pas sur le Tchétchène

Le Tchétchène ne demande qu'à vivre assez longtemps pour pouvoir mourir le plus vite possible. 

Le Tchétchène est gras, trapu, ramassé sur lui-même. Il porte une barbe, et une moustache en pointillé, qui lui donnent l'air d'un singe ignorant.

Le Tchétchène adhère à l'islam comme une bernic à son rocher car il a toujours peur de déraper. Grâce à cette prothèse morale, il sait ce qui est halal et ce qui est haram. Massacrer de l'Ukrainien, c'est halal. Baiser le cul de Poutine, c'est haram… même s'il en meurt d'envie.

Le Tchétchène ne voudrait pas passer pour un bonobo, c'est-à-dire un pédé. Ces singes si proches de nous prônent l'amour libre, la bisexualité, le sexe désorthodoxe et l'intersectionnalité. Lui, se voit plutôt comme un chimpanzé : faites l'amour comme vous faites la guerre et inversement. Ou mieux, faites la guerre avec amour, le seul qui ne vous décevra jamais.

Le Tchétchène ne connaît sa femme qu'à travers deux trous. Un en haut, un au milieu. Celui du milieu est en fait un point aveugle. Il peut le viser les yeux fermés et tirer son coup en rafale comme une kalachnikov. Dans ces moments, sa femme meurt plus d'ennui que de plaisir. Mais grâce à son voile, elle peut bâiller en toute sérénité. Seul Dieu la voit.

Le Tchétchène est très dépendant. Comme le Juif de Sartre, il n'existe qu'à travers le regard des autres… regard sans bienveillance, ça va de soi. Et dire qu’à ce Juif insouciant, Socrate conseillait pourtant : “Connais-toi toi-même”... en grec : “γνῶθι σεαυτόν”… Y a-t-il eu un problème de traduction ? Toujours est-il que le Juif a poursuivi son errance en quête d'un peu de haine. Le Tchétchène est un Juif qui s'ignore. Il n'existe, lui aussi, que par le regard des autres. Voilà pourquoi il se balade en treillis militaire, l'arme en bandoulière (*), en criant : “Allahu akbar !” dès qu'il voit un passant. Français, le Tchétchène a besoin de toi.

(*) En France, selon le droit à la désintégration, seuls les étrangers peuvent porter une arme.

Le Tchétchène a le sens du rythme mais son président bien aimé a préféré lui fixer des limites. Les œuvres “musicales, vocales et chorégraphiques” doivent respecter un tempo compris entre 80 et 116 battements par minute (BPM). Le Tchétchène est désormais obligé de compter mais il ne sait pas comment faire puisqu'il n'a que dix doigts… certains mêmes, n'ont plus qu'une main du fait de l'application de la charia. Il n'a que 32 dents en général sauf s'il a été passé à tabac. Ses os peut-être ? On en compte 206 chez un adulte. Encore faudrait-il qu'il puisse danser dans sa tombe… or, même là, c’est interdit.

Le Tchétchène a l'honneur dans le sang. À tel point qu'il voit rouge quand on lui dit qu'une de ses filles échange sur WhatsApp avec un homme, sans sa permission. Deux options s'offrent instinctivement à lui : tuer sa fille ou tuer le joli cœur. S'il tue le prétendant, il s'expose à la vendetta : les hommes de l'autre famille devront venger leur honneur (eux seuls sont en droit de tuer l'audacieux mais on ne voit pas bien pourquoi ils le feraient puisque séduire ou enlever une femme est un sport national). S'il s'apaise un peu à la perspective de cette nouvelle épreuve, une solution intermédiaire s'offre à lui : que sa fille se suicide. Il la convoquera et lui rappellera cet épisode historique de 1819 où 46 jeunes femmes ont préféré se suicider plutôt que suivre les soldats russes qui les avaient capturées. Morale de l'histoire : plutôt mortes que déshonorées. Chaque année cet acte de bravoure est célébré le troisième dimanche de septembre au titre de la Journée de la femme tchétchène. Si sa fille, malgré le respect qu'elle lui doit, ne témoigne pas un enthousiasme débordant à cette idée et s'il a retrouvé son calme, une seconde solution intermédiaire se présente : que sa fille se marie. Lorsqu’une femme est mariée, elle appartient à son époux et devient haram pour les autres hommes. Plus vite une femme passe du clan de son père à celui de son mari, plus vite sa famille est débarrassée du risque de perdre son honneur. Il n’est pas rare que des jeunes filles de 14 ou 15 ans quittent l’intimité de leur cercle familial… et ce n'est pas pour faire du cinéma comme Judith Godrèche. 

Ne tirez pas sur le Tchétchène… de toute façon vous n'êtes pas armé.

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