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Y'en a vraiment qui débloguent...

Journal de bord d'un navigateur du web. Commentaires sur l'actualité, la société, la politique, les femmes, le sexe, l'âge, la vie...

La chute de la maison rose

Le mur de Berlin inaugura la chute. Elle était encore verticale et savait pour ainsi dire se tenir, transformant chaque éclat en explosion de joie. Puis vint le "Mur des cons" qui révéla ce que le Syndicat de la magistrature pensait des justiciables : que ce sont justement des cons qui n'ont pas à penser car seuls des magistrats "de gauche" savent ce qu'il faut penser (en l'occurrence, comme on s'en doute, que la répression c'est vilain et que le père d'une victime violée et assassinée n'a pas à se plaindre de la clémence de la justice). La chute commençait a salement vriller vers l'ignominie. Et voilà que le Mur des Lamentations se trouve déporté au siège du Parti socialiste : Anne Hidalgo n'assistera pas au congrès du PS à Villeurbanne… Elle va tout simplement faire l'impasse sur l'événement que certains voyaient naïvement comme une rampe de lancement pour sa campagne présidentielle. Peut-elle se passer de l'argent et des colleurs d'affiche du PS, de sa force de proposition spirituelle ? L'ingrate se permet de snober tout ce petit monde qui croyait encore compter pour quelque chose. "Si le PS me soutient, c’est bien, tant mieux, mais je fais campagne pour tous les Français", a-t-elle assuré sur France 2.

Les cadres du PS ont quand même réussi à redresser la chute qui, poursuivant toujours sa course vers le bas comme toute chute libre et consciente de ses droits, s'est colorée du dépit de ne plus avoir aucune branche à laquelle se raccrocher puis de la honte d'être désormais les seuls à croire encore à leurs idées.

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