C'est Zem que j'aime (4)

La twittomare s'agite. Éric était, mercredi 20 octobre, au Milipol de Paris, Salon mondial de la sécurité intérieure des États qui a lieu tous les deux ans. Il s'est arrêté à un stand pour y manipuler un fusil d’assaut (le journaliste précise "non chargé", ce qui ne m'étonne qu'à moitié et me ferait presque suspecter un coup monté…) pour tester le poids de l’arme et la visée. Puis il a tourné l’arme vers les journalistes et leur a lancé : "Ça ne rigole plus, là ? Poussez-vous, reculez !"

Aïe, aïe ! Je sens poindre la polémique : même Poutine et Erdogan ne l'ont jamais fait ! Je tiens toute prête, pour le secrétariat zemmouriste, la réponse : "Ils ont des hommes de main pour ça, pourquoi prendraient-ils ce risque ?" Éric, lui, est obligé de faire déjà tout lui-même. Sa présidence se présente sous de mauvais auspices… ou pas. Car ce cruel manque de moyens et cette implication personnelle ne le rendent-ils pas plus proche des gens, plus humain ? Ne s'inscrit-il pas ainsi dans la lignée des présidents normaux qui égaient encore nos souvenirs ?

Invoquer un pseudo humour juif me paraît moins convaincant. Éric a tellement pris ses distances avec la judéité que Jean-Marie Le Pen en devient soudain fréquentable…

Ça me fait penser… si les mises en garde concernant Zem sont crédibles, peut-être conviendrait-il d'entrer dans la clandestinité dès à présent… J'ai déjà mon nom de code : "Morland". Je l'ai piqué à un grand résistant qui avait une super couverture à Vichy. Il a d'ailleurs eu beaucoup de mal à s'en défaire, comme un enfant qui ne peut vivre sans son doudou, à tel point, qu'après la guerre, il ne pouvait s'empêcher de fleurir tous les ans la tombe du maréchal Pétain à l'île d'Yeu.

Je sais, je sais, Pétain est redevenu fréquentable, Macron a levé le tabou : "Grand soldat… légitime… hommage… etc."

Ah ! Histoire, que d'absolution on commet en ton nom !