La variole du béluga

Quand va-t-on enfin parler de la variole du béluga ?!!! Je ne comprends pas que Sandrine Rousseau n'ait pas sauté sur l'occasion. Pourquoi n'a-t-elle pas demandé à troquer la variole du singe contre celle du béluga au lieu d'en faire, d'emblée, une affaire d'État ? Ce cétacé a une bonne image au sein de la communauté LGBTmst, autrement dit le dauphin ne la fait pas Flipper. Le béluga, même s'il n'est pas un poisson, est presque le cousin de l'esturgeon du même nom et dégage, par association, un égal parfum de luxe. Enfin, le béluga a certainement une forme de variole à en juger par la triste fin du spécimen qu'on a tiré à grands frais de l'écluse où il avait eu la mauvaise idée de se fourrer, sans qu'on parvienne à le sauver.

Je trouve donc très exagérée la réaction primaire de Sandrine. Surtout qu'on avait quand même pris la précaution de parler de "variole" au lieu de "vérole", beaucoup plus appropriée dans ce cas compte tenu du mode de transmission de cette MST.

Et suprême avantage… le béluga est blanc alors que le singe est noir. Pour une fois qu'un virus a le bon goût de n'être pas natif de la zone tropicale, il faudrait être vraiment con pour lui refuser le droit d'asile. La variole du béluga est donc un truc de Blancs de l'hémisphère nord à condition, bien sûr, qu'ils aient le bon goût de ne pas associer les Inuits à leurs turpitudes.