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Y'en a vraiment qui débloguent...

Journal de bord d'un navigateur du web. Commentaires sur l'actualité, la société, la politique, les femmes, le sexe, l'âge, la vie...

Une femme peut en cacher une autre

Aujourd'hui, je me lance dans une étude de genre… de genre de questions. Imaginons que ma compagne, un jour, m'en pose une de ce type :

- Que penses-tu de moi en tant que femme ?

Je crois bien que je serais du genre (et du coup, ce faisant, j'assume totalement mon sexe contrairement à certains…) à répondre :

- Écoute, jusqu'à présent, j'avais du mal à te considérer autrement que comme telle. Aurais-tu une révélation à me faire ? Je sais que de nos jours, on doit se méfier des apparences et que la chirurgie a fait d'énormes progrès. Mais quand même… Ou alors, tu veux attirer mon attention sur un aspect de notre relation qui te pose un problème… Tu me trouves peut-être avare de compliments ? Que pourrais-je bien te dire qui… là, à l'instant, il me vient un qualificatif que je te soumets sans trop réfléchir, tel quel : "sublime". Je te trouve sublime ! Mais tu vas me trouver encore un peu tiède,  sans doute… Certes, j'aurais la possibilité de te déclarer que tu es la plus merveilleuse femme qu'il m'ait été donné de connaître… mais j'hésite… connaissant ta modestie, je ne voudrais surtout pas que tu en éprouves de la gêne. Alors je vais me contenter de te répondre que je n'ai jamais trouvé plus femme que toi, que comme femme on ne peut pas faire mieux, que s'il ne devait plus y avoir qu'une seule femme sur Terre je voudrais que ce soit toi… à condition que je sois le premier à te trouver."

En me relisant, mon exaltation me surprend un peu car elle n'a pour seul prétexte qu'un dialogue fictif qui ne pourrait même pas faire le bonheur de Netflix… Il doit y avoir une autre cause, que je crois deviner… sûrement l'exaspération croissante qui me saisit en découvrant chaque jour les progrès d'une pollution médiatique d'un nouveau genre, aussi répugnante qu'une marée d'algues vertes… ou roses, devrais-je dire, une décomposition dont les gaz enserrent la pensée. Et plus particulièrement cette déjection baptisée "dysphorie de genre", dénomination thérapeutique en toc qui sonne comme une maladie afin que la Sécu verse sa larme et son obole. Or, la pertinence de ce résidu de réseau n'a pas plus de fondement que la vaginoplastie, stade suprême de la transsexualité, comme remède aux désarrois adolescents (je ne parle même pas de l'inverse, la phalloplastie, qui me paraît carrément grotesque). 

Et je me vois donc, une fois encore, contraint de ressortir de l'Index une de ces études qui tordent le cou aux idées reçues et essaient de se faire entendre malgré les bêlements des petites têtes pensantes.

Lisa Littman, enseignante en sciences du comportement à l’université Brown de Providence, a eu le malheur d’effectuer une enquête objective sur la dysphorie de genre chez les ados américains. En interrogeant 250 familles dont l’enfant a dernièrement développé les symptômes d’un trouble de (ce) genre, le professeur Littman a obtenu des résultats étonnants.

Première surprise : 80 % des ados mal dans leur sexe n’ont présenté aucun signe avant-coureur pendant l’enfance, comme le rejet des vêtements typiquement masculins ou féminins ou celui de certains jouets très connotés.

Deuxième révélation : 80 % des jeunes concernés sont nés filles. Une surreprésentation inhabituelle alors que les homosexuels sont plus nombreux que les lesbiennes dans la population américaine.

Autre bizarrerie, 63,5 % des parents ayant répondu à l’étude ont signalé un net surcroît d’intérêt de leur enfant pour internet et les réseaux sociaux juste avant l’annonce de sa transsexualité. Une fois la transsexualité revendiquée, le bien-être mental de l’enfant s'est détérioré et les conflits familiaux ont augmenté.

Enfin, 46,6 % des enfants concernés ont indiqué ne faire confiance qu’aux sources transgenres pour obtenir des avis ou des informations sur le sujet. La prolifération des youtubeurs transgenres a donc favorisé le conformisme social chez ces adolescents.

Ce qui prouve limpidement qu'on est là devant une mode, un modèle pernicieux pour adolescent(e)s qui se cherchent, dérouté(e)s par les bouleversements de la puberté. 

Et bien sûr, l’article scientifique résumant les conclusions de l’étude a été dénoncé comme transphobe par certains militants de la cause trans et retiré du site internet de l’université, cinq jours après sa publication.

On voit ainsi que des youtubeurs transgenres ont la même influence néfaste que les gourous sur les esprits fragiles, avec des conséquences démesurées sur des corps tout aussi fragiles. Car, on oublie un peu vite ce que sera le prix à payer pour ce genre de manipulation ! En ne considérant que la transition homme-femme, peut-on décemment présenter les transformations physiques qu'elle implique comme une simple promenade de santé ? Ainsi que l'explique Wikipedia, étant donné que le corps humain traite le vagin créé chirurgicalement comme une blessure, la patiente doit entretenir sa cavité à l'aide de dilatateurs médicaux, de godemichets ou d'autres "objets appropriés" afin de préserver une ouverture acceptable. Précision : les rapports sexuels ne sont pas adaptés à cet usage et une lubrification est requise comme pour la sodomie. Les lavements vaginaux s'imposent aussi pour éviter le développement des bactéries et des odeurs. Mon Dieu qu'elle est désirable cette version dégenrée d'"Au bonheur des Dames" !

Le nouveau monde qu'on nous propose est un dépassement de la génétique par le petit bout de la queue. Préparons dès à présent nos garçons à cet accomplissement car comme disait le poète : "L'avenir de l'homme est la femme"... Le fait qu'il fût pédé me fait bougrement suspecter le conflit d'intérêt…

Dernière minute. Un couple inversé met au monde un enfant. Soit une ancienne femme transformée en homme accouplé(e) à un ancien homme transformé en femme. L'article (Un couple transgenre donne naissance à un enfant, Ouest-France) précise qu'ils ont dû interrompre temporairement le traitement hormonal qui les a fait devenir ce qu'ils n'étaient pas et qu'ils sont artificiellement en temps "normal". Comme on n'arrête pas le progrès (que tous ces gens dénoncent en général), les antispécistes réclameront bientôt le droit d'enfanter avec des singes et exigeront que la recherche, qu'ils abominent, trouve sans délai le moyen de forcer la main de la nature… ou la main de Dieu, selon les préférences (à moins que Dieu soit déjà transgenre…). J'ai comme l'impression qu'ils sont contents d'eux et qu'ils attendent qu'on applaudisse.

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