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Y'en a vraiment qui débloguent...

Journal de bord d'un navigateur du web. Commentaires sur l'actualité, la société, la politique, les femmes, le sexe, l'âge, la vie...

Pâques à Tchernobyl, guérison en avril

Je voulais passer Pâques à Tchernobyl… pas parce que les œufs y sont meilleurs, pas non plus pour soutenir l'Ukraine, mais juste pour profiter des bonnes radiations qui en font le charme. J'ai bien pensé à Fukushima, mais c'est vraiment trop loin et les sushis, très peu pour moi…

Et puis Kate n'a pas voulu… question de diplomatie ou un truc du genre. Mais, en fait, je sais que Kate ne croit pas à ce type de thérapie… pourtant, il lui sera difficile d'y échapper. Elle devrait prendre exemple sur Charles. Jusque-là, il nous la jouait écolo. Mais depuis que sa prostate lui vole la vedette, il s'est rangé gentiment à l'avis de ses médecins.

Car eux connaissent les bienfaits de la radioactivité. Charles, que tu le veuilles ou non, un peu de radiations, c'est bon pour la santé. Il a été constaté depuis longtemps, que les irradiés à faibles doses meurent moins du cancer que le reste de la population.

Ce n'était pas gagné… ses copains écolos lui ont bourré le mou pendant des années… Depuis toujours, ils rejettent l'énergie nucléaire par crainte des accidents et, plus généralement, des rayonnements émis par les centrales et les déchets nucléaires. Et malheureusement, cette peur est entretenue par les sources officielles. La réglementation en matière de protection radiologique se fonde en effet sur l’hypothèse de la “relation linéaire sans seuil”, reprise par la Commission internationale de protection radiologique (CIPR). Selon cette théorie, tout rayonnement, même faible, est dangereux et peut entraîner des cancers et des anomalies génétiques, sa nocivité augmentant proportionnellement  à la gravité de l’irradiation. Or, il semble plus vraisemblable que, loin de nous protéger des cancers, les normes de sécurité en vigueur contribuent à en augmenter l’incidence. Car toutes les études montrent que l’effet des radiations sur la santé n’est pas linéaire, mais suit une courbe en J. L’exposition commence par être bénéfique à de faibles doses et ne devient nocive que lorsque ces dernières sont trop fortes. Ce phénomène est appelé hormèse. Les exemples d’hormèse sont nombreux et bien connus : un peu de soleil fait du bien, trop de soleil peut causer un cancer. Les irradiés à faibles doses meurent donc moins du cancer que le reste de la population.

Moi, c'est Atomic Anne qui m'a dessillé les yeux. Quand elle est devenue PDG de Cogema en 1999, elle a lancé la campagne “Nous n'avons rien à vous cacher” et fait installer des webcams dans l'usine de retraitement de la Hague, accessibles par Internet. C'est en surfant que je l'ai ainsi vue se baigner dans une piscine de refroidissement. Il faut savoir qu'avant leur traitement, les combustibles usés séjournent dans ce type de piscine, sous 9 mètres d’eau, pendant 5 ans en moyenne, période durant laquelle ils refroidissent. Leur radioactivité y décroît aussi graduellement.

En sortant de l'onde telle une naïade survoltée, Anne rayonnait… et quelle anatomic… anatomie !

Il y a aussi cette étude dont Le Point s'est fait l’écho (“À Tchernobyl, les loups pourraient être la clé de la lutte contre le cancer”). Des chercheurs de l'université de Princeton aux États-Unis, indiquent avoir découvert une mutation particulièrement intéressante chez les loups errants de cette région ukrainienne. Ces loups sont exposés à des taux de radiations six fois supérieure  à la limite recommandée pour un humain. “Les loups de Tchernobyl survivent et prospèrent malgré des générations d'exposition et l'accumulation de particules radioactives dans leur corps”, explique Cara Love, biologiste évolutionniste au laboratoire de Shane Campbell-Staton. La conséquence de cette exposition quotidienne est le développement d'un système immunitaire similaire à celui de patients atteints d'un cancer et suivant une radiothérapie. 

Certains individus de cette meute auraient ainsi développé une mutation génétique augmentant les chances de survie au cancer. Une découverte qui signifie que les mutations, augmentant le risque de cancer chez l'homme, pourraient pour certaines avoir un effet protecteur. Elle est d'autant plus importante que les loups combattent le cancer de la même manière que les humains.

Comment j'ai connu Kate ? Sur les réseaux, comme tout le monde. Entre nous ça a matché tout de suite… Ce qui m’a un peu surpris au départ, c'est qu'elle ne s'exprimait qu’en russe… J'ai mis ça sur le compte de la maladie… un dérèglement passager de son système de navigation. Elle a dû en profiter pour s'identifier momentanément à la Grande Catherine, la “Sémiramis du Nord” comme l'appelait Voltaire. Admiratrice des Lumières françaises cette dernière finança l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert…

Se pourrait-il que je sois moi aussi une lumière…

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